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Réflexion...

Après les annonces d'augmentation significative du budget des armées, nous ne pouvions que nous réjouir que nos camarades d'active allaient bénéficier de moyens moins chichement octroyés pour remplir leur mission.

2024 a été une année dont le budget a été "amputé" de 8 milliards du fait de manoeuvres techniques dont Bercy a le secret, ce qui ne peut que nous inciter à la vigilance concernant celui de 2025.

Mais depuis la seconde guerre mondiale, combien de budgets de la défense ont été menés conformément aux prévisions ?

La première personne qui donne la bonne réponse se verra gratifiée d'un lot.

Général(er) COUSTOU

La grande muette étouffée : le ministère des armées en faillite…

Dans le théâtre d’ombres où se joue la puissance hexagonale, un acte tragico-burlesque se déroule en coulisses, loin des fanfares présidentielles annonçant une ère nouvelle. La défense française, ce colosse aux pieds d’argile financiers, titube sous le poids d’une réalité implacable : elle mène sa guerre à crédit, sur la foi de promesses aussi creuses que les caisses de l’État.

Le constat, rapporté sans fard par BFMTV ce 6 juin, jour anniversaire d’un débarquement qui exigea jadis des moyens tangibles, est un camouflet cinglant pour ceux qui brandissent l’étendard du réarmement sans en posséder le premier sou.

Oui, le ministère des Armées, ce fer de lance supposé du « redressement stratégique » dans un monde en convulsions, frôle bel et bien la cessation de paiement, englué dans une dette abyssale de 8 milliards d’euros pour de simples équipements militaires – somme astronomique qu’il lui faudra pourtant éponger d’ici la fin 2025. Une entreprise privée affichant un tel passif d’impayés se verrait déjà sous la coupe d’un tribunal de commerce, un administrateur judiciaire aux trousses, menacée de ce plan de continuation qui sonne comme un prélude à l’agonie.

Mais l’État, dont les poches percées rappellent le tonneau des Danaïdes, bénéficie d’une impunité grotesque : la caravane passe, silencieuse et indifférente, tandis que les industriels de la défense, ces Airbus et Thalès dont on vante les mérites aux salons internationaux, étouffent. Leurs inquiétudes, nous dit-on, « se multiplient » face à cette économie militaire fonctionnant « à crédit », un artifice comptable qui ne saurait masquer la déliquescence. Guillaume Faury, président d’Airbus et du Gifas, résume cette amère déconvenue : « Les engagements sont là mais depuis le début de l’année les commandes militaires n’arrivent pas. » Aveu accablant d’une parole d’État réduite à du vent.

Comment en est-on arrivé à cette mascarade, alors même que le président « Jupiter » Emmanuel Macron claironne avec une solennité déplacée notre entrée en « économie de guerre » ? Lui qui enjoignait les industriels à « produire plus vite, livrer plus vite, penser autrement » ? Lui qui promettait, la main sur le cœur et le regard tourné vers l’Est, un budget défense porté à 3,5 % du PIB, contre les 2 % actuels, une ambition relayée avec zèle par son ministre des Armées, Sébastien Lecornu ? Ce dernier, infatigable, annonçait encore récemment viser un budget de « 90 à 100 milliards d’euros », quasi doublement des 50 milliards actuels – sur le papier, toujours sur le papier. On se souvient des admonestations, des « coups de gueule » lancés aux industriels accusés de ne pas « jouer le jeu », et de M. Lecornu allant « secouer physiquement deux trois sur le terrain, dans leurs usines… ».

Le spectacle était savoureux. Mais derrière ce rideau de fumée, la réalité, elle, est brutale, impitoyable. À mi-parcours de 2025, en ce 6 juin où l’on commémore des héros débarqués avec autre chose que des radeaux et des fusils à bouchon, aucun des grands programmes d’armement pourtant solennellement actés dans le budget 2025 n’a reçu le sceau de la signature de la Direction générale de l’armement (DGA).

Aucun. Zéro signature. Zéro euro. Rien. Nada. La liste pourtant est connue, affichée comme un programme électoral : le lancement de la construction du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG), ces commandes vitales de missiles Mistral, Aster, Scalp, Mica, Meteor, Akeron MP, l’achat d’une frégate de défense et d’intervention (FDI), la commande attendue de 30 Rafale pour l’armée de l’air et la marine. Le néant. Un vide sidéral qui en dit long sur la supercherie. Et en plus, nous apprenons que c’est maintenant l’Inde qui va fabriquer le fuselage du Rafale…

Un « visiteur du soir régulier de l’hôtel de Brienne » aurait lâché, sans détour, la sentence définitive : « Il n’y a plus un kopeck ». Challenges, journal rarement enclin au sensationnalisme, a reproduit cette formule glaçante. Un constat que partage, dans un rare moment de lucidité parlementaire, Cédric Perrin, président (LR) de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, s’étonnant – enfin ! – que l’on puisse exhorter les industriels à accélérer les cadences sans daigner passer la moindre commande en contrepartie. Le résultat de cette schizophrénie institutionnelle est une sélection impitoyable par l’argent : les grands groupes, Airbus, Thalès, Dassault, survivent tant bien que mal, portés par les ventes à l’export et la relative sécurité de contrats pluriannuels, profitant de surcroît de facilités bancaires historiques. Mais les PME du secteur, elles, ces maillons indispensables de la chaîne de souveraineté, sont étranglées sans remords. Plusieurs d’entre elles n’ont plus la moindre trésorerie, au point de se demander comment payer leurs salariés à la fin du mois. Situation kafkaïenne : certaines ont même déjà réglé leurs propres fournisseurs, anticipant une production… que l’État n’a toujours pas commandée officiellement !

Un matériel qui ne leur sera payé qu’à la Saint Georges ou à la Saint Michel. L’an prochain. Peut-être. Si les caisses se remplissent. Un véritable scandale industriel.

D’où provient ce blocage généralisé, cette paralysie budgétaire qui frappe l’institution censée protéger la nation ? La réponse est simple, cynique, et porte un nom : Bercy.

Le ministère de l’Économie et des Finances, sous la houlette d’Éric Lombard, serre la vis avec une détermination de fossoyeur. Le gouvernement cherche désespérément 40 milliards d’euros d’économies d’ici 2026, un mantra répété en boucle depuis des mois.

Et la Défense, malgré les grandes envolées lyriques de l’Élysée sur la « guerre » et la « souveraineté », n’échappe manifestement pas au rabot général. Bercy ne lâche pas l’argent. Ajoutez à ce tableau déjà sombre le vote tardif du budget 2025, intervenu seulement le 6 février dernier après la chute du gouvernement Barnier, retardant encore davantage des processus déjà engorgés.

Pire : le Ministère des Armées se voit refuser le remboursement de 1,2 milliard d’euros de surcoûts subis en 2024 (liés à l’Ukraine, l’OTAN, ou les Jeux Olympiques de Paris…), alors même que la loi de programmation militaire (LPM) prévoit expressément une compensation pour ces dépenses imprévues. Conséquence directe et implacable de cette asphyxie : 3,29 milliards d’euros de crédits étaient gelés au 12 mai dernier. Des crédits gelés, ce sont des commandes mortes-nées, des lignes de production à l’arrêt, et des industriels plongés dans un brouillard angoissant, sans aucune visibilité sur leur avenir. Et l’on ne parle même pas ici des primes dues aux soldats, ces « héros du quotidien » dont les comptes attendent toujours des versements de plus en plus tardifs – non, cette fois, ce n’est pas un « logiciel défaillant » qui est en cause, mais bien l’indigence crasse des finances.

Pour éviter le naufrage immédiat, l’état-major budgétaire de Brienne a actionné frénétiquement le levier du « report de charges », un artifice comptable qui confine à l’escroquerie : on commande (en théorie), on est livré (par des fournisseurs trop confiants ou contraints), mais on paiera… plus tard. L’année suivante. Ou celle d’après. Demain, on rase gratis ! Problème : à force de reporter, la dette s’accumule comme la boue dans un fleuve en crue. Le résultat est sans appel : 8 milliards d’euros d’impayés fin 2024, un record historique absolu. Une augmentation de 30 % en un an seulement, et un doublement en l’espace de trois ans. Chaque début d’année, le ministère commence donc son exercice avec un boulet de huit milliards aux pieds, condamné à régler les factures du passé avant même d’envisager de passer les commandes du présent, et encore moins celles du futur.

Les marges de manœuvre ? Évanouies. Disparues. Aspirées par ce trou noir financier.

Cette gabegie programmée ne peut qu’engendrer une catastrophe industrielle annoncée. L’inquiétude, désormais, se mue en colère sourde chez les capitaines d’industrie. Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, cité lui aussi par Challenges, pose la question qui tue, celle que tout le secteur se murmure dans les couloirs des salons d’armement : « La question que toute l’industrie de défense se pose, c’est : est-ce que la France a encore les moyens de passer commande ? » Même son de cloche, désespéré, du côté d’Airbus. Guillaume Faury rappelle que les nouvelles commandes de l’État ont chuté de 33 % en 2024 par rapport à 2023. L’Armée de l’air et de l’espace (plus précisément l’ALAT) peut toujours rêver de ses hélicoptères de remplacement ; ils resteront longtemps sur la planche à dessin.

Quelques signaux ténus, il est vrai, laissent entrevoir un frémissement : 650 millions d’euros auraient été débloqués en urgence pour apurer les factures les plus criantes. Une aumône. Une goutte d’eau dans l’océan des 8 milliards d’impayés accumulés rien que pour 2024 ! Et nous voilà en juin. Alors non, rassurons les chauvins, le Ministère des Armées n’est pas encore officiellement en faillite. Mais il vit à crédit, mois après mois, trimestre après trimestre, à l’instar de ses homologues de l’Intérieur, de la Justice ou de l’Éducation Nationale, tous également exsangues.

Il promet sans pouvoir signer, commande sans pouvoir payer, et mobilise une industrie qu’il étrangle au moment même où, apparemment, elle aurait le plus besoin de son soutien. Le paradoxe est cruel, la duperie, manifeste. À ceux qui caressent encore l’illusion de « réarmer la France », de « restaurer sa souveraineté stratégique » ou de « bâtir une défense du XXIe siècle », un conseil élémentaire, primordial, qui relève de la simple probité commerciale : commencez donc par honorer vos factures.

C’est la base, messieurs les stratèges en chambre ! Quant à la grande armée de réservistes promise, elle aussi se heurte au mur des réalités comptables : faute de crédits pour les rémunérer, ces volontaires restent confinés chez eux, mobilisés au compte-gouttes, sauf quand il s’agit de boucher, gratuitement ou presque, les trous laissés par des effectifs d’active en déshérence. La grandeur, décidément, se paie comptant. Ou pas.

Ceci porte un nom : la trahison d’état ! Car seule la politique de Macron depuis 2017, précédée des autres, c’est vrai, a mené la France dans cette posture, puisque sa souveraineté et sa défense souveraine doivent être sacrifiées sur l’autel de la Fédération des Etats Unis d’Europe et de son armée européenne fantoche.


Christine TASIN


Source Telegra.ph
En complément l’article de BFM
Source : Résistance Républicaine

Edouard Philippe, Buzyn, Véran :
selon que vous serez puissants ou misérables…


Cinq ans après le début des investigations menées par la Cour de Justice de la République (CJR), un non-lieu a été prononcé le 7 juillet dernier à l’encontre de l’ex-Premier ministre, Edouard Philippe, et des deux ex-ministres de la Santé, Agnès Buzyn et Olivier Véran. Cette décision n’est pas une surprise dans la mesure où le parquet général avait requis, le 21 mai, un non-lieu en faveur de ces trois ex-ministres. Rappelons que la CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Elle est composée de 15 membres, 12 parlementaires (6 députés et 6 sénateurs élus pour une durée de trois ans, choisis en raison de leur expertise en droit) et 3 juges, magistrats professionnels, choisis parmi les membres du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation.


Il faut préciser que l’information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour « mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre » à la suite de plusieurs plaintes dénonçant un manque d’anticipation du gouvernement et des mesures tardives et inadaptées pour certaines. Si l’on s’en tient, par ailleurs, aux informations fournies par Santé publique France, 168 000 personnes sont décédées du Covid-19 entre 2020 et septembre 2023, date à laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis fin à l’urgence sanitaire mondiale.


Cela étant posé, on peut comprendre qu’il n’appartienne pas au juge pénal de porter un jugement sur la pertinence des décisions et des choix pris par le responsable politique, souvent après des arbitrages difficiles entre des objectifs d’intérêt général opposés et dans un contexte de crise compliqué, notamment avec l’état des connaissances scientifiques en constante évolution. Mais précisément, dans un tel contexte d’urgence qui nécessitait de la part du responsable politique d’adopter un principe de précaution et des premières mesures de bon sens (existantes d’ailleurs dans les plans de préparation élaborés par les experts contre une éventuelle pandémie mais manifestement ignorées), il est troublant, sinon incompréhensible, que la qualification d’«abstention volontaire de combattre un sinistre », dans son acception pleine et entière, n’ait pas entraîné une mise en examen de ces personnes. Car il y a bien eu abstention volontaire d’agir contre le virus au début de la pandémie puisque la première ligne de combat – les médecins de ville – a été sciemment neutralisée. Pourquoi, en effet, avoir décidé d’empêcher les médecins de soigner ? Cette question est capitale et ne pourra pas rester longtemps sans réponse de la part de ceux qui ont dirigé la gestion de cette crise sanitaire. Leur décision diabolique et criminelle de ne pas soigner dès l’apparition des symptômes a conduit à des hospitalisations trop tardives de malades avec un diagnostic vital engagé ou à un nombre considérable de décès à domicile, dans les deux cas après plusieurs jours sans soins et est à l’origine de dizaines de milliers de morts. La stratégie qu’ils ont adoptée, alors que nous étions en situation d’urgence et que, dans ces circonstances, la priorité est de chercher à sauver des vies, a consisté à interdire aux médecins de soigner, alors que c’est leur rôle, et à privilégier, « quoi qu’il en coûte », la solution du vaccin  qui n’existait pas. Cette stratégie a été une pure folie débouchant sur une gouvernance du pays par la peur, le mensonge, le secret avec l’utilisation à répétition du conseil de défense, l’instauration de mesures liberticides et la radicalisation du pouvoir à l’égard des voix discordantes. Cette stratégie lamentable a ainsi mené à la fracture d’une société angoissée par notamment la volonté d’imposer, sous la contrainte et illégalement, l’injection, en 2021, de produits expérimentaux élaborés en seulement quelques mois et aux effets secondaires inconnus à ce moment-là mais bien réels et graves établis depuis par de nombreuses études.


Au-delà des contraintes et des souffrances endurées au cours de cette pandémie par le peuple français, au-delà de la vérité sur l’origine du virus, sur la conception des produits (ARNm) et des conditions de leur injection dès 2021 ainsi que sur leurs effets graves – autant de points qui nécessiteraient un vrai débat – trois  volets de cette gestion calamiteuse de la crise sanitaire doivent être évoqués ici car ils renforcent cette incompréhension du non-lieu prononcé par la CJR.


En premier lieu, s’agissant des EHPADs, le gouvernement autorisait, le 29 mars 2020, le décret étant signé de MM. Véran et Philippe, l’usage de médicaments de soins palliatifs, dont le Rivotril et le Midazolam, habituellement interdits en médecine de ville et dans les EHPADs. Cette décision a été très mal vécue par les soignants à qui on a imposé – l’hospitalisation des résidents ayant été interdite (pour éviter officiellement la saturation des hôpitaux alors qu’en réalité toutes les opérations urgentes avaient été différées pour laisser les lits de réanimation disponibles !) et les soins ayant été prohibés (!) – l’injection de ce produit létal dès lors qu’un patient se trouvait en situation de détresse respiratoire, ne lui laissant ainsi aucune chance. Cette décision odieuse et perverse s’est traduite, en fait, par une euthanasie de masse, 35 000 personnes âgées en ayant été victimes dans le mois qui suivait, autant de pensions de retraite étant supprimées au passage ! On comprend mieux l’aboutissement de cette expérimentation macabre et machiavélique avec la récente loi sur l’« aide à mourir » ou l’euthanasie pour tous. Dans quel monde vivons-nous ? De quel droit un responsable politique, quel qu’il soit, peut-il décider une telle horreur ? Comment peut-on accepter une telle monstruosité ? Cette affaire est beaucoup plus grave que celle du sang contaminé. Alors, pourquoi cette abomination resterait-elle impunie ? Ce scandale est d’autant plus choquant et révoltant que Mme Buzyn et M. Véran ont été nommés dans l’Ordre national de la Légion d’honneur ! Quant à M. Philippe, comble de l’indécence, il se porte candidat à l’élection présidentielle ! Ces gens ne doutent vraiment de rien. Ils ne sont guidés que par des ambitions et des intérêts personnels. Ils ne servent pas, ils se servent.


En deuxième lieu, avec le recul des deux dernières années, après la décision de l’OMS de mettre fin à l’urgence sanitaire mondiale, et l’accès à des informations méconnues ou dissimulées jusqu’ici, des doutes sérieux doivent légitimement être émis sur les décisions, et leur motivation, prises par le pouvoir exécutif dès le début de la pandémie et sur le traitement cynique et inhumain de certains domaines de cette crise sanitaire. Encore une fois, pourquoi a-t-il interdit les soins dès le début, avant d’obliger, par la contrainte, l’injection de produits expérimentaux dès qu’ils ont été disponibles, mais près d’un an après ? Combien de morts pendant ces longs mois dus à l’absence des soins ? Par ailleurs, quelle perversité d’exiger, pour se couvrir contre les conséquences de ces produits expérimentaux et alors qu’il ne pouvait pas juridiquement rendre la vaccination obligatoire, la signature d’un document extorquant sournoisement l’accord préalable pour l’injection ! Un accord sous contrainte ! On peut, du reste, comprendre que le court délai de mise à disposition de ces nouveaux vaccins – une véritable prouesse réalisée en un temps record pour un vaccin – ait pu provoquer des réticences et être une source de questionnement sur leur nature, sur leur efficacité évoquée d’ailleurs avec prudence par l’OMS elle-même et sur leurs effets secondaires bien réels et graves confirmés depuis. Souvenons-nous de la campagne médiatique du gouvernement, « tous vaccinés, tous protégés » qui s’est avérée rapidement peu crédible sinon fausse. Nos dirigeants ne peuvent pas dire qu’ils ne le savaient pas. Ils n’ont simplement pas voulu le reconnaître et ont continué à mentir et à jeter l’opprobre sur les voix discordantes pour ne pas remettre en question leur stratégie. Un exemple des plus symptomatiques de cette conduite machiavélique et inhumaine est constitué par le chantage exercé sur les soignants (mais également sur d’autres fonctions comme les pompiers, les militaires…) pour les forcer à se faire injecter ces produits. Plusieurs milliers d’entre eux, qui s’étaient pourtant dépensés corps et âme au service de la collectivité au cours de la première phase de la pandémie, ont été suspendus par la loi du 5 août 2021, sans salaire, sans accès à Pôle emploi, sans possibilité de postuler un autre emploi parce qu’il ont refusé cette vaccination sur laquelle ils émettaient de sérieux doutes sur son innocuité et ayant ainsi été rapidement catalogués « antivax », condamnation suprême pour maintenir l’omerta sur ce sujet. Certains devront un jour expliquer leurs décisions et leurs comportements.


Enfin, en troisième lieu, cette crise sanitaire a été le théâtre d’un vrai scandale d’Etat avec ce qu’on a appelé le Mc Kinseygate, nos dirigeants ayant sollicité en continu des cabinets de conseil. Le Procureur de la République a d’ailleurs été saisi par le Sénat après sa commission d’enquête et son rapport explosif en 2022, ce qui a conduit d’ailleurs des associations et des collectifs à déposer une plainte. Au-delà du coût financier représenté par le recours abusif à ces cabinets de conseil, ce rapport a mis au jour un acte de trahison dirigé contre les intérêts de la France et des Français, ce que la loi désigne comme l’atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation. Car l’enquête a montré que ces cabinets privés, et notamment le cabinet américain McKinsey, ont eu, au minimum, une influence avérée sur la décision publique, ce qui est scandaleux. Avoir laissé des sociétés privées très puissantes accéder au cœur même de l’État n’est pas acceptable. Or, ces cabinets ont ainsi eu accès à une masse considérable d’informations et de renseignements sur le fonctionnement même de l’État dans ses moindres rouages. La conséquence est que de telles informations (pouvant relever du secret d’Etat ou du secret défense) ont pu tomber entre des mains étrangères, que ce soit des sociétés privées mais même, et surtout, le gouvernement américain, ce qui est de nature à mettre en cause la souveraineté nationale ! Là également, la justice doit passer.


Alors, si le non-lieu prononcé a éloigné la perspective d’un procès, les trois volets évoqués ci-dessus démontrent la gravité des décisions prises dès le début de cette crise sanitaire et leurs conséquences néfastes et renforcent donc l’incompréhension de ce verdict. L’accès progressif à de nouveaux éléments ou informations ainsi que le dépôt d’autres plaintes pourraient cependant conduire à revoir ce verdict dans l’avenir.


Cela étant dit, « selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». C’est exactement la situation que connaissent les Français aujourd’hui. Dans le contexte de la crise du Covid-19 et de ses conséquences, elle est illustrée avec, d’un côté des responsables politiques (les puissants) qui bénéficient d’une clémence prévisible de la CJR, et d’un autre côté ces médecins (les misérables) qui sont restés fidèles à leur serment et, refusant d’obéir aux directives politiques, ont bravé l’interdit et continué à soigner des malades et donc ont sauvé des vies. Depuis 2021 et encore aujourd’hui ces médecins, ces misérables, sont malmenés par le Conseil national de l’Ordre des médecins qui leur demande des comptes et les sanctionne, certains ayant même été interdits définitivement d’exercer. Alors qu’il devrait être au service des médecins dans l’intérêt des patients, cet Ordre des médecins se déshonore en se soumettant à des directives de nature politique contraires à la vocation du médecin. J’ai moi-même été soigné à distance par l’une de ces misérables qui m’a suivi tout au long du traitement prescrit. Je tiens ici à la saluer et à lui apporter, ainsi qu’à tous ces médecins qui sont restés fidèles à leur éthique et qui ont été ou sont inquiétés par le Conseil de l’ordre, tout mon soutien dans ce courageux combat engagé pour la vie face au mensonge. Je dédie cette tribune à tous ces héros du quotidien ignorés et injustement vilipendés, ceux qui ont agi dans l’ombre privilégiant l’efficacité et ceux qui se sont exposés pour dénoncer sur le fond une incohérence entre les données de la science et les intérêts politiques. Ils symbolisent la volonté et le devoir de soigner son prochain en recherchant en permanence la vérité avec l’aide de scientifiques sans liens d’intérêt, toutes notions défendues par la convention d’Oviedo. Mais ne doutons pas un instant, la vérité sur cette période tragique éclatera et certains devront rendre des comptes.

Antoine MARTINEZ (général 2s)